Le combat ordinaire T.4Le chantier naval ferme, Marco est devenu père, sa mère apprend à vivre seule, un homme meurt dans la campagne, un journaliste craque. À partir de petites choses, de moments rares, de tristesses banales, Manu Larcenet continue de dresser le portrait d'un homme ordinaire, imparfait en lequel chacun d'entre nous reconnaît l'un des siens. Planter des clous, dernier tome du Combat Ordinaire, clos, magnifiquement l'une des plus belles réussites de la bande dessinée contemporaine. |
| | Le combat ordinaire T.2Marco poursuit sa route, monte une expo de ses photos dans une galerie chic à Paris, retourne sur les chantiers navals où travaillait son père pour photographier les ouvriers du chantier et ses anciens amis, s'installe avec la jolie vétérinaire et la magie opère toujours, le livre vous saisit et ne vous quitte pas. Rares sont les lectures dont on ressort meilleur... |
| | Le combat ordinaire T.1Marco a quitté Vélizy pour la campagne. Il a quitté son psy parce qu'il trouve qu'il va mieux. Il a quitté son boulot de reporter parce qu'il en a marre de photographier "des cadavres exotiques ou des gens en passe de le devenir".
À part ça, tout va bien. Il a un frère complice (rigolades et gros pétards) qui l'appelle Georges et réciproquement, à cause de John Malkovich qui disait dans Des souris et des hommes : "J'aurai un petit lapin et je l'appellerai Georges, et je le garderai contre mon coeur." Il a des parents au bord de la mer. Un papa tout ratatiné qui oublie le présent mais se rappelle très bien la couleur de la robe de sa mère le jour de son mariage. Une maman qui s'inquiète pour lui, sa constipation, son avenir et le cancer du poumon qu'il va sûrement choper, comme le fils de Mme Bergerin.
Après une virée affectueuse (et éprouvante) chez les parents, il retrouve le silence de sa petite maison dans la verdure, et son chat (baptisé Adolf en raison d'un caractère "affirmé"), qui se fait charcuter par le gros chien d'un sale con de chasseur. À cette occasion, il rencontre Émilie, vétérinaire de son état, et un chouette petit vieux qui ramasse des mûres. Ça lui fait un amour et un ami. Mais voilà que tout se déglingue : Emilie se met à vouloir des choses angoissantes (partager avec lui une maison et un bébé), et le passé dégoûtant du gentil petit vieux émerge brutalement. Marco craque. Et puis, la cruauté et la connerie achevant de détruire son monde, il touche le fond. Ce qui lui permet de remonter. "J'ai encore pas mal de choses à éclaircir si je ne veux pas être réincarné en plaque d'égout", disait-il en évoquant ses rapports délicats avec les femmes. Il évitera la plaque d'égout : il fera juste ce qu'il faut pour retrouver Émilie. |
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